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Que se cache-t-il derrière notre pratique du yoga ? Ou les raisons qui nous font nous lever si tôt…

Dernière mise à jour : 17 juin 2022



Aujourd’hui, les pratiquants viennent au yoga pour une multitude de raisons différentes[1] : se détendre, soulager ses douleurs, prendre soin de son corps… Mais les raisons qui nous font rester et rentrer dans une pratique soutenue sont souvent différentes. De mon côté, plus j’avance dans le yoga, plus je me rends compte que ces raisons sont aussi diverses et plurielles que les traditions du yoga.


La pratique du yoga est un long fleuve sinueux. Un fois que l’on se lance dans sa pratique, on peut être sûr que la voie va être pavée de détours, de contournements, d’hésitations.


Pleine de doutes, il m’arrive régulièrement de questionner le sens de ce que je fais. Il m’a récemment été donné de rencontrer plusieurs yogis fermement dédiés à leur pratique. Ces différentes personnes m’ont montré des visages et des sens différents du yoga. Tous ces exemples de pratiques et d’engagements m’ont amenée à interroger ce que, de mon côté, je mettais derrière ma pratique et le sens que je lui donnais. Cela m’a obligée à rentrer profondément en moi afin d’aller extirper ce qui faisait sens, pour moi et non pour les autres. J’en suis arrivée à comprendre que ce que je cherche à développer dans le yoga est un amour profond pour moi, pour les autres, d’honorer et d’entretenir la beauté de la vie. L’idée de cet article est de présenter le processus de réflexion qui m’a amenée à ce positionnement. L’objectif n’est pas de révéler l’exhaustivité des voies du yoga ni de proposer de façon dogmatique ce qui est ou n’est pas la bonne voie. C’est un point d’étape dans mon parcours de yogini qui, probablement, évoluera au cours de ma sadhana.


Mon début de parcours de yogini

Ma venue dans le yoga, il y a une quinzaine d’années, fut liée à des douleurs chroniques dans le dos. Après trois années de cours différents, j’ai eu la chance d’intégrer celui de Lola Mallein. Ses enseignements adaptés m’ont définitivement embarquée, jusqu’à m’emmener dans la formation de professeurs de yoga qu’elle animait au sein de l’école de Claude Maréchal, alors que je ne recherchais aucune reconversion professionnelle.



Je suis les enseignements de Lola depuis près de 10 ans maintenant. Enfant du yoga et de spiritualités orientales, elle dévoue sa vie à transmettre ses connaissances mais surtout sa bienveillance et sa disponibilité incroyables. J’ai rarement trouvé cette lumière et cette foi dans le yoga que l’on identifie rapidement chez elle. Elle m’a montré la voie spirituelle qui est la sienne : celle de l’amour. J’ai peu investi d’autres voies pendant ces années, étant pleinement comblée dans ma pratique. Tranquillement, au fil des pratiques quotidiennes, mon corps s’est rétabli, assoupli et les douleurs amoindries. S’est installée en moi une lumière profonde dans le cœur. Pale bougie vacillante, qui me quittait parfois au début, elle s’est transformée en un feu sur lequel je peux maintenant toujours compter dès que je lui accorde un peu d’attention.


Parallèlement, j’ai toujours senti en moi un besoin d’être utile à la société / au vivant. Mes occupations professionnelles ont longtemps porté sur la préservation de l’environnement. Cela m’a pris quelques années pour comprendre le lien entre cet engagement et le yoga. Ce que je lisais ne me laissait entrevoir que la volonté des yogis de se libérer du cycle des renaissances et d’atteindre l’union avec le divin. Aucune mention du rôle de ces derniers vis-à-vis de la société. Ma vision très politique de la vie ne trouvait donc pas écho dans cette pratique. Gandhi et la psychologie environnementale m’ont alors été d’une grande aide. J’ai ainsi compris, de façon très résumée, que le yoga peut être vu comme un processus de nettoyage des fils établis avec notre société, prédatrice et destructrice vis-à-vis du vivant. En se reconnectant à un amour profond, nous prenons conscience de la beauté et de la préciosité de la vie[2]. S’est ainsi développé en moi une vision du yoga, d’une certaine façon humanitaire, qui aurait pour but de faire le bien autour de soi, de contribuer à l’élévation de tous.



J’ai donc grandi tranquillement en tant que yogini avec ces compréhensions pendant ces dernières années.


Récemment, j’ai eu la chance de faire la rencontre de yogis dédiés fortement à leur pratique, pour certains depuis très longtemps. Les observations que j’ai faites et les discussions que j’ai pu avoir avec eux m’ont chamboulée en interrogeant les raisons de l’engagement dans la voie du yoga. Je découvre des pratiques de hatha yoga très fortes permettant notamment d’augmenter l’énergie en soi. Grâce aux enseignements précieux et précis de Rodolphe Milliat, je perçois de premiers signes de cette énergie que je n’aurais jamais cru ressentir en moi, partant de très loin dans le rapport avec mon corps. Certes, ma pratique pendant mes premières années m’a amenée à avoir globalement plus d’énergie, à dépasser mes douleurs et à être plus stable émotionnellement. Mais cela diffère de ce que je commence à toucher du doigt depuis quelques semaines. Des sensations délicieuses, de la chaleur, des vibrations dans le bas de mon corps, qui m’étaient complètement étrangères auparavant, sinon pendant l’acte sexuel. Je perçois même mentalement une force s’installer plus fermement, parfois même un sentiment de puissance animale, sauvage. Selon la lecture énergétique du hatha Yoga, il est possible que cela soit lié à l’activation de Brahma granti qui vient libérer l’énergie dans les trois premiers cakras [3]. Alors que ces sensations sont encore très ténues chez moi, j’imagine la force que cela peut présenter pour les yogis pratiquant depuis de longues années.


Tout cela m’a un peu perdue et est venu questionner le sens de ma sadhana : que faire de cette énergie ? La mettre au service de quoi ? Comment éviter le développement d’un sentiment de surpuissance et peut-être d’égo spirituel. Toujours et encore remettre l’ouvrage sur le métier…


Le sel de la pratique

Afin de répondre à mes questionnements, j’ai discuté avec mes amis spirituels, des yogis et je suis allée piocher dans mes lectures récentes pour mieux comprendre ce que les yogis attendent de leur pratique, ce qui les incite à persévérer dans leur voie. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive mais plus d’un ressenti personnel. Aucune des raisons ne prime sur les autres en termes de valeur et n’est excluante. Elles viennent au contraire se mêler, se renforcer, se remplacer au gré des années de pratique.


Sortir de la souffrance

Selon les Yogas Sutras, un des buts principaux du yoga est de sortir de la souffrance. Très lié au bouddhisme, Patanjali souligne que tout est souffrance pour le sage (II.15) : une naissance annonce la mort, un plaisir peut amener une dépendance… Le yoga doit nous permettre de développer une plus grande clarté mentale, un certain discernement (I.2) en réduisant nos perturbations mentales, nos vrittis, pour ainsi comprendre les sources de nos souffrances. A terme, nous pouvons parvenir à une « déprogrammation systématique de nos conditionnements » [4], nous permettant une plus grande liberté, une sortie de nos carcans et du cycle nos souffrances.

Certains yogis soulignent la complémentarité entre la pratique et un suivi psychologique / psychanalytique[5]. C’est également mon expérience. Pendant quelques années, j’ai perçu l’intérêt de mener les deux de front, l’un venant alimenter l’autre. La plus grande clairvoyance développée dans le yoga, ainsi qu’une plus grande attention à ce que l’on vit dans le corps, dans les émotions sont, sans aucun doute, d’une grande aide pour avancer dans sa thérapie, et comprendre peut-être plus facilement ce qui se joue. De mon côté, il me semble que c’est l’association des deux qui m’a permis de sortir (en grande partie) de ma souffrance et de la maladie.


Allonger sa durée de vie en bonne santé

Le yoga thérapeutique bénéficie d’une large audience depuis quelques années. Pratiquer telle posture pour les lombaires, une autre pour éviter le mal de tête. Les études s’enchainent pour souligner les bienfaits du yoga pour telle ou telle pathologie [6]. En tant que pratique holistique corps/esprit, il est évident que le yoga génère des effets positifs sur la santé.

Les yogis se sont assez rapidement intéressés à leur corps physique, non pas en tant que tel, mais comme véhicule terrestre de leur vie actuelle. Rappelons qu’un des buts du yoga est de sortir du cycle des réincarnations afin de retrouver l’unité avec le divin. Il s’agissait donc pour les yogis de se donner tous les moyens pour s’assurer d’une vie longue afin de mener le plus d’expériences possibles avant la mort, et peut-être, qui sait, de se donner l’opportunité de vivre l’expérience ultime, la libération. Pour cela, les yogis ont développé des techniques intenses de maîtrise du corps et de ses énergies, décrites dans les traités mais aussi transmises oralement depuis des générations. Les croisements se sont faits régulièrement avec l’ayurveda, la science médicale traditionnelle indienne, l’une venant alimenter l’autre et vice versa.


Accroitre sa force

Que cela soit sur un plan mental ou au niveau physique, le yoga peut amener de l’énergie, du feu, de la force. Rejoignant notre point précédent, de nombreuses techniques existent par exemple pour augmenter agni, le feu digestif, élément central selon l’ayurveda pour maintenir la santé. Plus globalement, les hatha yogis sont devenus des experts dans la maitrise de l’énergie dans le corps, qu’il s’agisse de la conserver (notamment l’amrit, située au sommet de la tête, qui s’écoule tout au long de la vie et dont le réservoir fini doit être préservé à travers notamment des postures inversées) ou de l’éveiller des profondeurs à travers la montée de la kundalini dans l'axe central du corps. En comprenant mieux l'organisation des flux énergétiques en soi, les yogis développent une force physique, une résistance qui, bien entendu, se retrouvent également dans le mental. S'ouvre alors la possibilité de mener à bien son chemin de vie, peu importe les obstacles ou les critiques.


Développer l’amour

Le développement de l’amour se trouve au cœur de beaucoup de spiritualités et religions : chrétienne, soufie, hindoue… Souvent relié à la voie dévotionnelle du yoga, il représente pour certains la voie la plus « efficace » pour le développement spirituel. « La vérité c’est que toutes les voies donnent la priorité au cœur, y compris ce qu’il est convenu d’appeler le yoga de la connaissance (jnana yoga en sanskrit). (…) La première erreur consiste à ne pas comprendre que le cœur est la seule possibilité d’accéder à ce qu’il est convenu d’appeler « les états supérieurs de conscience ».[7]

Comme l’explique un sage de Varanasi à l’ascète tantrique Bhattacharya[8] : « Donner de l’amour, avoir de la sympathie, être attentif, donner de l’amitié ; donner de près et de loin, donner au connu et à l’inconnu, au riche comme au pauvre, à l’ami ou à l’ennemi, au méritant comme à celui qui l’est moins. Un homme d’amour ne fonde pas son jugement sur l’apparence des uns et des autres. L’amour jaillit sans tenir compte des méfaits ou des mauvaises pensées de celui sur lequel il se déverse. Il calme toutes les brûlures intérieures de son baume de mansuétude. Un homme d’amour possède tant d’amour qu’il n’existe en lui aucune place pour le doute ou l’hésitation. Je l’ai déjà dit, l’amour est un pouvoir, et comme la force d’une avalanche, comme la puissance d’un bulldozer, il balaye et aplanit toutes les difficultés et toutes les différences. Cela demande au courage d’être le dépositaire d’un tel pouvoir et de le porter à destination, mais un yogi, avec sa grâce tranquille, a cette capacité. Rappelle-toi le Bouddha et le Christ ! Ils étaient de véritables yogis. »



Faire grandir la joie

Avec l’amour, la joie constitue un autre pilier majeur des traditions spirituelles. Alors que le plaisir est de courte durée, procède le plus souvent de causes extérieures (retrouver des amis, contempler un tableau, déguster un plat délicieux) et peut générer, à terme, une dépendance et de la frustration liée à la difficulté de reproduire ce plaisir, la joie est une source intense, infinie située au plus profond de notre être[9]. Notre sage de Varanasi nous en parle tout aussi que de l’amour et souligne comme le yoga peut aider à la développer : « Ma source de joie est une fontaine magique. Elle est comme le robinet que tu utilises chez toi. Tu l’ouvres et tu le laisses ouvert aussi longtemps que tu as besoin d’eau. Et tu le fermes quand tu n’en as plus besoin. On peut en disposer à discrétion. Si tu souhaites faire usage de la douche pendant de heures, des mois et même des années… très bien, c’est toi qui en décides, les bienfaits de l’eau continuent de couler. Sitôt que tu veux l’arrêter, très bien, tu fermes le robinet. Il est entièrement à toi. Il est en toi. Cette fontaine de joie est sous contrôle. Tu commandes et tu maintiens… Oui, cette fontaine de joie est bien la tienne. (…). Le yoga le permet ; la sadhana le prépare ; le samadhi en est l’expression. » [10]


Atteindre des états d’extase

Cette joie peut être assimilée aux expériences de transe mystique, de grâce intense que les yogis ont parfois l'occasion d’expérimenter. Ces états viennent, repartent. Il n’y a rien à attendre, juste à s’en délecter quand ils arrivent sans crier gare. Jusqu’à avoir atteint l’état ultime, nommé Samadhi dans les Yogas sutras, permettant de rester comme on le souhaite dans cette béatitude, cette union avec le divin. Au final, si l’on croit à la réincarnation, l’atteinte de ce pallier doit permettre de sortir de la matière et rejoindre, en pur esprit, le grand Esprit, la force régissant le monde, peu importe la façon dont on l’appelle.


Développer des pouvoirs

Les traités de yoga sont remplis de promesses sur le développement de pouvoirs, les siddhis, qui résulteraient de la pratique. Le livre III des Yoga-Sutra y est consacré. Il ne s’agit pas de pouvoirs magiques mais de capacités internes à chacun que nous n’avons pas pu ou su développer. Parmi ces siddhis, nous pouvons citer la télépathie, l’invisibilité, la lévitation, l’invulnérabilité. Selon Patanjali, ces pouvoirs ne sont disponibles qu’à ceux qui ont atteint l’étape ultime du samadhi. Les textes rappellent souvent les risques associés au développement de ces Sindhis : ceux qui ne sauraient s'en servir de façon adéquate pourraient retomber dans leur ascension spirituelle.



Une fois tous ces possibles résultats balayés, on comprend alors aisément ce qui amène un.e yogini à pratiquer, surtout dès qu’il/elle commence à toucher du doigt l’un de ces bénéfices. Rappelons, encore une fois, qu’aucun n’est excluant ni prédominant, il varie selon les personnes et leur parcours. Cependant, il est toujours rappelé qu’il ne doit pas être attaché à ces fruits, au risque de ne pas ou de ne plus les atteindre. La pratique doit être menée sans attente.



Et à quoi sert un.e yogi.ni ?

« La terre a besoin de yogis sur son sol »[11]

« Que votre vie soit pleine et coule sans cesse, et le flot de vie restera pur. Votre simple contact balaiera les impuretés des autres. » [12]



Et une fois que ces bénéfices apparaissent dans la vie d’un.e yogi.ni, que faut-il en faire ? Y a-t-il une responsabilité vis-à-vis du monde ? Doit-on considérer cette grâce comme quelque chose qui ne nous appartient pas et qu’il faut partager, redistribuer ? Ou s’agit-il d’une seule démarche solitaire pour sortir de l’incarnation ? Je comprends que pour certain.e.s cela soit ainsi et toutes les démarches se valent.


Jacques Vigne fait une association intéressante entre la méditation et le lavage des dents[13]. En se lavant les dents, on se prémunit contre d’éventuelles attaques de bactéries. Mais aussi, on préserve les autres de notre mauvaise haleine. J’ai aimé cette image simple et évocatrice. Sortir de la souffrance individuelle est une façon de moins importuner les personnes autour de nous. Une pratique correcte du yoga doit au moins servir à pacifier les relations que l’on entretient et à arrêter le cycle de reproduction de la souffrance et de la violence.


En ce qui me concerne, aujourd’hui, et au regard de mes valeurs, tous ces cadeaux incroyables que je tire de ma pratique sont à mettre au service de la vie dans son ensemble. Je ne trouverai pas de sens à une démarche centrée sur moi. Je m’estime chanceuse de vivre cela, de bénéficier de ces dons. Il me semble important de pouvoir les utiliser, à ce que j’estime être, « utile » : la réduction de la souffrance, la préservation du vivant. Et c’est peut-être aussi une façon assez intéressée d’entretenir ces fruits : en nourrissant l’amour chez les autres, je nourris l’amour en moi. Une sorte de relation gagnant gagnant, somme toute. La lecture des phrases exprimées par le sadhu de Varanasi rencontré par Bhattacharya a été particulièrement nourrissante pour moi lors de la réflexion sur cet article « Le saddhu/yogi n’est redevable que d’une seule chose : la joie qu’il irradie ; il apporte la paix à ceux qui la cherchent. Et il y en a beaucoup qui la cherchent. »[14]



Conclusions

Autant être prévenu : si vous rentrez dans un cours de yoga pour une douleur de dos, un peu trop de stress ou une envie de rencontrer du monde, attention, il est possible que vous développiez une vie intérieure dont vous ne soupçonniez même pas l’existence. J’ai conscience du caractère un peu abscond de ces notions de joie, d’amour profonds, de pouvoirs... Avec une pratique régulière et assidue, il est fort à parier que cela soit des choses que vous expérimentiez personnellement. C’est ce qui me réjouit profondément dans le fait de transmettre le yoga. J’ai conscience que d’autres méthodes sont possibles. Mais moi, c’est celle que je connais et qui me porte.



Remerciements

Cet article est le résultat des réflexions issues des écrits précieux et discussions entretenues avec des yogi.nis, des ami.e.s spirituel.le.s. Toutes ces rencontres me permettent d’avancer dans mon chemin, et j’en suis pleine de gratitude.

Un grand merci à Lola Mallein, Rodolphe Milliat, Jacques Vigne et Yogi Mahesvara pour leur transmission si précieuse et à Arina Suza et Vincent Berlandis, mes amis spirituels, toujours partants pour écouter mes doutes et me partager leurs connaissances et leurs compréhensions.


[1] Union Sport & Cycle and OLY Be, ‘Le Baromètre Du Yoga - 1ère Édition’, 2019 <https://www.unionsportcycle.com/filieresport/territoires/2019-04-17/le-yoga-attire-deja-2-6-millions-de-francais> [accessed 12 December 2019]. [2] Aurélie Chamaret, ‘Ecologie : Quels Changements Attendre d’une Pratique de Méditation de Pleine Conscience ?’, Holi Yoga Grenoble, 2020 <https://www.holiyogagrenoble.com/post/ecologie-quels-changements-attendre-d-une-pratique-de-méditation-de-pleine-conscience>. [3] Rodolphe Milliat, Le Hatha Yoga et Ses Systèmes Énergétiques (Le Quillio: India Universalis Editions, 2020), p. 136. [4] Milliat, p. 12. [5] Yogi Mahesvara, ‘La Psychothérapie : Un Puissant Outil Yogique’, Khecari Devi, 2018 <http://khecaridevi.com/psychoterapie/>; T. K. V Desikachar and others, Freud et le yoga: entretien entre un maître de yoga et un psychanalyste (Saint-Raphaël: Āgamāt, 2009). [6] Aurélie Chamaret, ‘La Yogathérapie : Redonner Le Pouvoir d’autoguérison à l’individu’, Holi Yoga Grenoble, 2020 <https://www.holiyogagrenoble.com/post/la-yogathérapie-redonner-le-pouvoir-d-autoguérison-à-l-individu> [accessed 4 June 2021]. [7] Arnaud Desjardins, La voie du coeur (Paris: Pocket, 2010), p. 12. [8] B. Bhattacharya, Le Monde Du Tantra, trans. by Martine Milliat and Rodolphe Milliat (Le Quillio: India Universalis Editions, 2007), p. 243. [9] Frédéric Lenoir, La puissance de la joie (Paris: Librairie Arthème Fayard, 2015), p. 29. [10] Bhattacharya, p. 259. [11] Yogi Mahesvara, ‘Arunachala Siva ! La Trishula Sadhana’, Khecari Devi, 2019 <http://khecaridevi.com/wp-content/uploads/2019/01/ArunachalaSiva.pdf> [accessed 4 June 2021]. [12] Ānandamayī and Jean Herbert, Aux sources de la joie (Paris: A. Michel, 1996), p. 96. [13] Vigne Jacques, La Méditation (Skiksha, 2021) <www.shiksha.yoga>. [14] Bhattacharya, p. 259.

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